mardi 21 janvier 2014

L'ALGERIE, UN PAYS MALADE DE SON COMMUNAUTARISME ET DE SES TRIBALISMES ?



En plein guerre de libération nationale, des chefs historiques de la révolution installes au Caire décident   en juin 1957 de modifier certaines décisions prises au congrès de la Soummam, parmi lesquelles :
.La priorité du politique sur le militaire
.La priorité de l'intérieur sue l'extérieur
Indépendamment de l'idée même de" lutte des clans", et au regard des évènements qui ont secoués le pays depuis son indépendance, qui nous ont démontrés avec une clarté qui ne prête à aucune équivoque, que les politiques livres à eux même ne sont pas capables de gérer sainement le pays sans le soutien de l'institution militaire, beaucoup plus discipline, rigoureuse, clairvoyante  et professionnellement compétente, je suis tenté par cette lecture de l'histoire qui justifie les modifications apportes au premier texte de la Soummam par l'inquiétudes sérieuses des activistes révolutionnaires d'une dérive probable de la révolution par rapport à ses objectifs  fondamentaux.
Les récents évènements de GHARDAIA dont l'origine ne date pas d'hier, viennent nous confirmer cette triste réalité qui nous met en face d'une société encore très marquées par l'esprit communautariste, tribal et régionaliste d'un côté, et de l'autre côté un gouvernement local sous la présidence d'un Wali ou les représentants du peuple qui siègent au niveau des APC démocratiquement élus en font partie, semble impuissant en dépit des moyens doit-il dispose à contenir des manifestations, ordinaires au début, mais qui commencent à devenir inquiétantes, par l'amorce d'un dialogue constructif avec les manifestants .
Devant cet état de fait, il me semble qu'il serait utopique de voir émerger une démocratie en Algérie semblable à celle de la France ou la Suède, bien au contraire je suis tenté d'opter pour le model Turc  ou l'institution militaire est constitutionnellement, la garante du model républicain, de l'unité nationale et de la pérennité de l'état.