mardi 19 avril 2016

الدين و الضميــــــــر:
عندما يقول ربنا سبحانه و تعالى في وحيه الحكيم "لا اكراه في الدين", انما يقر حقيقة طبيعية ازلية, و هي ان الدين و المعتقد لا يحتمل الإكراه بطبعه( la foi ne peut admettre ni supporter la contrainte de par sa nature même, car la parole de dieu elle n’est pas là pour vaincre mais plutôt pour convaincre)
و الإكراه في عرف الناس منذ بدأ الخليقة, يحتاج دائما الى اداة للإكراه, كالشرطة و الجيش مما نعرفه اليوم, و لكن الله عز وجل ما بعث في الناس الا رسلا مبشرين و منذرين خاطبوا الناس في ضمائرهم و ما جبلت عليه انفسهم من حب للخير و الميل نحوه.
و لو اراد ربك ان يكره الناس على الأيمان بدينه, لما بعث رسلا بشرا, بل ارسل في الناس ملائكة شدادا غلاظا لا يعصون الله ما امرهم و يفعلون ما يؤمرون.
و كلما ابتعد الناس عن هذه الحقيقة الطبيعية الموضوعية, كلما ظهر الدجل باسم الدين و النفاق المتخفي وراء رداء الدين و تزييف الوعي العام بين الناس, فيموت الضمير في الأنسان ليصبح في وعيه الخير و الشر سيان.
فالله و هو يخاطب الأنسان من خلال وحي البيان, لم يخاطب الا ارقى و اجمل ما في الأنسان,
فهل هناك ارقى و اجمل من العقل و الضمير في هذا الأنسان؟
فالذين يتبعون الشهوات و الذين اكثرهم شغفا بزخرف الحياة, هم اكثر الناس وعضا للناس لثنيهم عن الحياة و طيبها الذي احل الله لعباده.
و لو كانوا مؤمنون حقا, لما خاطبوا الناس بغرائزهم و هي ادنى ما في الأنسان, بل كانوا خاطبوهم من خلال عقولهم و ضمائرهم و هي ارقى ما في الأنسان.

فهل تصوروا ان دين الله يحيا دون احياء العقول و الضمائر؟

lundi 11 avril 2016

Les démocraties « Arabe » entre contrepouvoir et polarisation :
 Si Comme disait Clemenceau, «  la guerre est une chose trop grave pour être confiée à des militaires », la gestion de la cite apparait encore plus importante et plus grave pour être laisser entre les seules mains des politiques.
Ainsi, la notion même de contrepouvoir , apparu avec l’avènement de la démocratie moderne qui a aboli les systèmes des privilèges et rédigé la déclaration universelle des droits de l’homme, est né pour répondre à ce souci d’équilibre sociétale, non seulement dans le sens de contrôle du pouvoir, mais aussi et surtout dans le sens d’assurer à la société son droit au recours pour renouveler librement le personnel politique dans un système démocratique digne de ce nom.
Aussi, il devient tout à fait évident que : pour qu’une société puisse exercer librement son droit de recours contre le pouvoir en place et le remplacer par un autre personnel politique qu’elle estime digne de sa confiance pour la gestion et de ses intérêts et de la cité, il faudrait qu’il y ait un contrepouvoir totalement indépendant du système ou du régime en place, et aussi capable sinon plus de développer un autre mode de gestion en alternance à celui qui est en vigueur.
Partant de cette vision des choses, force est de constater qu’en Algérie comme partout ailleurs dans cette étendue géographique qu’on appel à tort ou à raison le monde arabe, il n’y a pas réellement de contrepouvoir que ça soit :
-          Au niveau de l’opposition
-          Au niveau de la presse
-           Au niveau des syndicats

-           Au niveau de la société civile, dans le sens ou tout ce beau monde est incapable non pas de développer un autre mode de gestion, mais même pas capable de produire un autre discours politique qui ne soit pas synonyme de polarisation de la société entre un pôle dit islamiste et un autre appeler démocrate, et on voit ça clairement avec un parti islamiste au pouvoir au Maroc et un autre parti dans l’opposition en Tunisie.

dimanche 3 avril 2016

L’ALGERIE FACE A SON DESTIN
On dit souvent que pour avoir la bonne réponse, il faut savoir poser la bonne question.
Ce dicton est d’autant plus vrai, quand il s’agit de nous poser des questions sur le devenir d’un pays, dans le sens ou ces questions nous aident à faire les bons choix quant aux meilleurs voies et moyens qui nous garantissent une position confortable non seulement dans le concert des nations mais aussi pour les générations futurs.
Partant de cette vision des choses, je me vois contraint de dire, que notre peuple est totalement écarté de ce débat qui est le sien, puisqu’il concerne directement son devenir ainsi que celui de ses enfants.
Aussi, est-il nécessaire de dire, que les bonnes questions qui méritent d’être posées et débattu dans cette transition générationnelle, sont celles qui ont trait aux potentialités et aux richesses dont le pays dispose, sur lesquelles repose le devenir de la nation, et sans lesquelles toute recherche des meilleures voies et moyens qui puissent garantir au pays cette position confortable serait tout simplement un non-sens.
Nous savons tous, peuple et dirigeants, que notre pays :
.dispose d’un territoire aussi grand et immense qu’un continent
.dispose d’un marché de quelques 40 million d’habitant, avec un taux de croissance démographique qu’on peut qualifier d’équilibré
.dispose d’importantes richesses sous-terraines, tel que le pétrole, le gaz, le fer, le phosphate, l’or etc…
.a énormément investi dans l’enseignement et la formation, et que de ce fait il dispose d’importantes structures universitaires et de formations, sans parler des cadres formés
.dispose de divers réseaux, tel que les réseaux routiers, ferroviaires, électriques, gaziers, banquiers, postiers etc…
.dispose d’une jeunesse créative et pleine d’énergie qui représente l’essentiel de sa population
.dispose de 1200 kms de cotes qui font face à l’Europe, avec une profondeur stratégique arabo-africaine
.dispose d’un héritage historique, culturelle et naturelle aussi riche que varié
Comment ne pas s’étonner,  pour ne pas dire devenir fou, qu’avec toutes ces potentialités et toutes ces richesses, notre pays n’arrive toujours pas à décoller ?
Comment ne pas se révolter, quand on voit tous ces jeunes pleins d’énergie et de dynamisme, partir faire le bonheur des autres au moment où leur pays est un vaste chantier ?
S’il y a péril en la demeure, ça ne peut être que celui de ces gens qui se sont autoproclamés comme les maitres incontestés de ce pays, en mettant à la touche tout un peuple qu’ils ont considères et considèrent toujours comme étant mineure et qui doit rester sous tutelle
Aussi, sommes-nous obliges de crier haut et fort, que l’Algérie avec toutes ses potentialités et toutes ses richesses, a besoin d’une classe dirigeante à la hauteur de son mérite et de ses aspirations légitimes, tout comme elle a besoin de s’ouvrir non seulement sur la Chine et l’UE, mais aussi et surtout sue l’Amérique, le canada et l’Australie, ainsi que tout autres pays susceptible de lui donner un plus pour son génie créateur longtemps astreint à rester en sommeil, au risque de voir ce sommeil s’éterniser à jamais.