L’ALGERIE FACE A SON DESTIN
On dit souvent que pour avoir la bonne réponse, il faut
savoir poser la bonne question.
Ce dicton est d’autant plus vrai, quand il s’agit de nous
poser des questions sur le devenir d’un pays, dans le sens ou ces questions
nous aident à faire les bons choix quant aux meilleurs voies et moyens qui nous
garantissent une position confortable non seulement dans le concert des nations
mais aussi pour les générations futurs.
Partant de cette vision des choses, je me vois contraint de
dire, que notre peuple est totalement écarté de ce débat qui est le sien,
puisqu’il concerne directement son devenir ainsi que celui de ses enfants.
Aussi, est-il nécessaire de dire, que les bonnes questions
qui méritent d’être posées et débattu dans cette transition générationnelle,
sont celles qui ont trait aux potentialités et aux richesses dont le pays
dispose, sur lesquelles repose le devenir de la nation, et sans lesquelles
toute recherche des meilleures voies et moyens qui puissent garantir au pays
cette position confortable serait tout simplement un non-sens.
Nous savons tous, peuple et dirigeants, que notre
pays :
.dispose d’un territoire aussi grand et immense qu’un
continent
.dispose d’un marché de quelques 40 million d’habitant, avec
un taux de croissance démographique qu’on peut qualifier d’équilibré
.dispose d’importantes richesses sous-terraines, tel que le
pétrole, le gaz, le fer, le phosphate, l’or etc…
.a énormément investi dans l’enseignement et la formation,
et que de ce fait il dispose d’importantes structures universitaires et de
formations, sans parler des cadres formés
.dispose de divers réseaux, tel que les réseaux routiers,
ferroviaires, électriques, gaziers, banquiers, postiers etc…
.dispose d’une jeunesse créative et pleine d’énergie qui représente
l’essentiel de sa population
.dispose de 1200 kms de cotes qui font face à l’Europe, avec
une profondeur stratégique arabo-africaine
.dispose d’un héritage historique, culturelle et naturelle
aussi riche que varié
Comment ne pas s’étonner, pour ne pas dire devenir fou, qu’avec toutes
ces potentialités et toutes ces richesses, notre pays n’arrive toujours pas à décoller ?
Comment ne pas se révolter, quand on voit tous ces jeunes
pleins d’énergie et de dynamisme, partir faire le bonheur des autres au moment où
leur pays est un vaste chantier ?
S’il y a péril en la demeure, ça ne peut être que celui de
ces gens qui se sont autoproclamés comme les maitres incontestés de ce pays, en
mettant à la touche tout un peuple qu’ils ont considères et considèrent
toujours comme étant mineure et qui doit rester sous tutelle
Aussi, sommes-nous obliges de crier haut et fort, que l’Algérie
avec toutes ses potentialités et toutes ses richesses, a besoin d’une classe
dirigeante à la hauteur de son mérite et de ses aspirations légitimes, tout
comme elle a besoin de s’ouvrir non seulement sur la Chine et l’UE, mais aussi
et surtout sue l’Amérique, le canada et l’Australie, ainsi que tout autres pays
susceptible de lui donner un plus pour son génie créateur longtemps astreint à
rester en sommeil, au risque de voir ce sommeil s’éterniser à jamais.