Les démocraties « Arabe » entre contrepouvoir et
polarisation :
Si Comme disait
Clemenceau, « la guerre est une chose trop grave pour être confiée à
des militaires », la gestion de la cite apparait encore plus importante et
plus grave pour être laisser entre les seules mains des politiques.
Ainsi, la notion même de contrepouvoir , apparu avec l’avènement
de la démocratie moderne qui a aboli les systèmes des privilèges et rédigé la déclaration
universelle des droits de l’homme, est né pour répondre à ce souci d’équilibre sociétale,
non seulement dans le sens de contrôle du pouvoir, mais aussi et surtout dans
le sens d’assurer à la société son droit au recours pour renouveler librement
le personnel politique dans un système démocratique digne de ce nom.
Aussi, il devient tout à fait évident que : pour qu’une
société puisse exercer librement son droit de recours contre le pouvoir en
place et le remplacer par un autre personnel politique qu’elle estime digne de
sa confiance pour la gestion et de ses intérêts et de la cité, il faudrait qu’il
y ait un contrepouvoir totalement indépendant du système ou du régime en place,
et aussi capable sinon plus de développer un autre mode de gestion en
alternance à celui qui est en vigueur.
Partant de cette vision des choses, force est de constater
qu’en Algérie comme partout ailleurs dans cette étendue géographique qu’on
appel à tort ou à raison le monde arabe, il n’y a pas réellement de
contrepouvoir que ça soit :
-
Au niveau de l’opposition
-
Au niveau de la presse
-
Au niveau des syndicats
-
Au niveau de la société civile, dans le sens
ou tout ce beau monde est incapable non pas de développer un autre mode de
gestion, mais même pas capable de produire un autre discours politique qui ne
soit pas synonyme de polarisation de la société entre un pôle dit islamiste et
un autre appeler démocrate, et on voit ça clairement avec un parti islamiste au
pouvoir au Maroc et un autre parti dans l’opposition en Tunisie.
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